Au moment de l’enquête, 32 patients avaient achevé la phase chirurgicale de changement de sexe, 5 étaient en cours de procédure et 5 avaient décidé d’abandonner l’intervention sur les organes génitaux. Aucun ne regrettait sa décision. Les médecins ont estimé l’issue globalement favorable dans 62 % des cas (contre 95 % selon l’auto-évaluation des patients sur questionnaire). 90 % des sujets ont une existence stable pour ce qui est de la vie professionnelle, de la vie amoureuse et de la sexualité. Mais 5 à 15 % expriment des difficultés avec les suites post-opératoires, le traitement hormonal ou une des autres étapes de la procédure. On observe aucune différence significative selon le sexe après opération (M>F ou F>M).
Les personnes ayant choisi tardivement la réassignation sexuelle diffèrent par plusieurs points : ce sont principalement des M>F (88 contre 42 %), ils sont plus âgés au moment de l’opération (42 contre 28 ans), ils se définissent plus volontiers comme non-homosexuels (56 contre 12%).
Référence : Johansson A et al (2009), A five-year follow-up study of Swedish adults with gender identity disorder, Arch Sex Behav, e-pub, doi : 10.1007/s10508-009-9551-1
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire