Une équipe de chercheurs australiens et américain s’est intéressée aux comportements sexuels à risque (multiples partenaires sans préservatifs), en se posant deux questions : sont-ils en partie innés (soumis à une héritabilité génétique) et à quels traits de personnalité sont-ils associés ? Pour ce faire, 4904 vrais (homozygotes) et faux (hétérozygotes) jumeaux ont rempli des questionnaires standardisés sur leurs pratiques sexuelles, leur comportement et leur personnalité. Les chercheurs observent que le comportement sexuel à risque est principalement associé à l’impulsivité (r = 27), à l’extraversion (.24), ay psychoticisme (.20) et au neuroticisme (.09). Par ailleurs, il semble que cette association possède une base génétique dominante. On observe toutefois que les corrélations sont faibles, même si elles sont significatives, de sorte que la prise de risque dans le domaine sexuel ne se résume ni aux traits de personnalité étudiés, ni aux gènes qui concourent à leur émergence.
Référence : Zietsch BP et al (2009), Genetic and environmental influences on risky sexual behaviour and its relationship with personality, Behavior Genetics, e-pub, doi : 10.1007/s10519-009-9300-1
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