Aux États-Unis, on estime que 13 à 26 % des femmes ont subi un rapport sexuel contraint. Mais il existe des différences importantes dans les conséquences psychologiques du viol. Environ la moitié des victimes développe un syndrome de stress post-traumatique (SSPT), tandis que l’autre ne manifeste aucun trouble psychologique décelable. Une équipe de chercheurs américains a utilisé l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle afin d’examiner 42 femmes, 14 ayant subi un viol avec SSPT, 14 ayant subi un viol sans SSPT, 14 n’ayant pas subi de viol et ne présentant pas de pathologie. Les volontaires ont été exposées à des stimuli induisant des émotions négatives. La différence la plus notable a résidé dans l’activation du cortex préfrontal : les femmes ayant subi un viol mais ne manifestant pas de trouble ultérieur semblent avoir une capacité supérieure aux autres dans cette région cérébrale. Cela suggère le développement de stratégies cognitives (conscientes ou inconscientes) susceptibles de dépasser un événement traumatisant.
Référence : New AS et al (2009), A functional magnetic resonance imaging study of deliberate emotion regulation in resilience and posttraumatic stress disorder, Biological Psychiatry, 66, 7, 656-664, doi : 10.1016/j.biopsych.2009.05.020
Référence : New AS et al (2009), A functional magnetic resonance imaging study of deliberate emotion regulation in resilience and posttraumatic stress disorder, Biological Psychiatry, 66, 7, 656-664, doi : 10.1016/j.biopsych.2009.05.020
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