mardi 3 avril 2007

Sexualité de la femme et dysfonction érectile : enquête dans 14 pays

Source : communiqué du 3 avril 2007, d’après une enquête internationale Bayer/Ipsos réalisée auprès de 14 000 femmes. Nota : Cette recherche n’est pas parue dans une revue peer-reviewed.

Bayer HealthCare, fortement impliqué, depuis 2003, dans la prise en charge des troubles de l’érection, s’attache à faire tomber les barrières empêchant les hommes atteints de Dysfonction Erectile (DE) de se prendre en charge pour résoudre leurs difficultés. Le groupe s’est penché, en 2005, sur la sexualité des hommes pour mieux comprendre leurs attentes face à des difficultés sexuelles : l’étude Bayer/Ipsos de 2005 conduite auprès de 8000 hommes, dont 5000 Européens, a fait émerger le profil du «Vitalsexuel», un homme de plus de 40 ans qui refuse la fatalité du vieillissement et qui souhaite satisfaire durablement sa partenaire avec laquelle il vit une relation stable. Il apparaissait qu’avec 60% de Vitalsexuels, les Français se plaçaient nettement en tête du peloton européen.

En 2006, Bayer HealthCare déployait « Dialogues et Confidences », un programme national ayant formé plus de 1000 médecins généralistes sur l’incitation au dialogue avec leur patients atteints de dysfonction érectile et leur partenaire afin de renforcer la communication au sein de la triade : médecin, patient et partenaire. Jerry Hall, mannequin et personnalité emblématique du monde du spectacle et de la mode, en était l’ambassadrice pour Bayer HealthCare.

2007 : La sexualité de la femme moderne
Aujourd’hui, Bayer HealthCare met le projecteur sur « la sexualité de la femme moderne » et dévoile les résultats de la plus importante étude internationale jamais conduite sur ce thème avec l’Institut Ipsos entre mai et juillet 2006, auprès de 14 000 femmes de 18 ans et plus appartenant à 14 pays (France, Allemagne, Espagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Brésil, Mexique, Venezuela, Turquie, Arabie Saoudite, Corée, Australie  et Afrique du Sud), sur la base d’entretiens téléphoniques ou en face à face. Pour le Docteur Marie-Hélène Colson, Directeur d’Enseignement DIU de Sexologie aux Facultés de Médecine de Marseille et Montpellier, « cette étude très riche conforte les résultats des enquêtes épidémiologiques précédentes et permet de dégager des attitudes très différentes selon les cultures et selon les tranches d’âges des femmes interrogées. Au plan culturel, les différences sont probantes entre l’Europe et l’Amérique Latine, notamment. L’étude révèle aussi qu’en dessous de 35 ans, les femmes privilégient communication et attitude active face aux difficultés sexuelles, tandis qu’au-delà de 50 ans, elles semblent à la fois plus réservées pour en parler avec leur partenaire, et encore trop peu informées sur les possibilités thérapeutiques d’aujourd’hui. »

Les enseignements à tirer de cette étude
• Globalement, 3 femmes sur 4 considèrent la sexualité comme un élément important ou très important du bien-être et de la stabilité de leur couple – 75% en Europe en moyenne et 78% en Amérique Latine -. 29% d’entre elles estiment en outre que la sexualité renforce la relation dans le couple, donne confiance, rassure et leur apporte plaisir physique et détente.

• Elles pensent qu’une plus grande spontanéité (84% des Européennes et 90% des femmes d’Amérique Latine) et une meilleure communication avec leur partenaire (87% des Européennes et 92% des femmes d’Amérique Latine) pourraient améliorer leur vie sexuelle. Les femmes d’Amérique Latine sont globalement plus exigeantes et plus pro-actives que les Européennes, mais c’est en Arabie Saoudite que les femmes semblent rechercher la quasi perfection dans leur vie sexuelle.

• Une femme sur 5 dans le monde reconnaît que son partenaire ou son ancien partenaire a souffert au moins une fois de dysfonction érectile (DE) au cours des 12 derniers mois écoulés. Une femme sur 2 seulement en a parlé avec son partenaire lorsque le problème s’est présenté, alors que 76% d’entre elles sont convaincues des conséquences négatives que peut avoir la DE sur leur vie de couple : cela confirme le manque de communication qui prévaut dans la plupart des couples confrontés à la DE. Les femmes d’Amérique Latine sont plus nombreuses à encourager leurs partenaires à trouver des solutions et à leur conseiller de voir un médecin.

• La perception qu’ont les femmes sur les traitements de la DE varie fortement d’un pays à l’autre. 85% d’entre elles considèrent que la DE peut être facilement traitée par des médicaments en Amérique Latine, contre 54% en Europe. C’est en Arabie Saoudite, que la prise de médicaments ou de traitements semble la plus naturelle.

• Près de 6 femmes sur 10 estiment ne pas être bien informées sur la DE. L’intérêt qu’elles portent à ces médications est également limité, notamment en Europe – 25% des femmes contre 71% en Amérique Latine -. C’est sans doute ce qui explique qu’un peu moins d’une femme sur deux en moyenne dans le monde juge ces médicaments efficaces. En revanche, 72% des femmes dont les partenaires ont suivi un traitement se disent satisfaites de ce traitement.

Spécificités de la femme française
• La femme française de 35 à 44 ans est celle pour laquelle le sexe tient la place la plus importante (88%), plus encore que celle de moins de 35 ans (83%). A l’inverse, au-delà de 55 ans, son degré d’intérêt pour la sexualité chute de manière significative (66% chez les 55- 64 ans, 48% chez les plus de 65 ans).

• Plus elle est jeune, plus elle attache d’importance à la spontanéité pour améliorer sa relation de couple (35% des moins de 35 ans et 26% seulement des 35-44 ans).

• A l’instar de ses voisines européennes, elle accorde une grande importance à la satisfaction de son partenaire (91%) et à la sienne propre (86%) dans l’acte d’amour.

• C’est dans la tranche d’âge 55-64 ans que les femmes françaises sont les plus nombreuses à reconnaître que leur partenaire a rencontré des problèmes d’érection plus d’une fois (33%), vs 25% pour les 45-54 ans. Et la fréquence des problèmes d’érection progresse clairement avec l’âge.

• Et pourtant, l’âge ne figure qu’en 4ème position parmi les causes de DE évoquées par les Françaises, après la maladie, les problèmes psychologiques et le stress. Parmi les plus jeunes, le stress lié au travail et les problèmes psychologiques arrivent en tête.

• Face à une DE, près de 9 femmes françaises sur 10 conseilleraient à leur partenaire de consulter un médecin et près de 7 sur 10 de résoudre le problème à l’aide de traitements.

• Mais on observe une vraie carence d’éducation à la santé en matière de DE en France : en effet, près d’une femme sur 2 dit ne pas avoir entendu parler de médicaments spécifiques pour les problèmes d’érection et un peu plus d’une femme sur deux juge ces médicaments très efficaces ou plutôt efficaces, un pourcentage certes élevé par rapport à l’ensemble de l’Europe (39%), mais inférieur aux résultats obtenus en Amérique Latine (56%) et qui tend à prouver que ces produits ne sont pas encore considérés comme des médicaments à part entière destinés à traiter de vraies pathologies. 40% des Françaises de plus de 40 ans sont des « Vitalsexuelles. C'est-à-dire des femmes qui considèrent :
• la sexualité comme très importante ou assez importante,
• la spontanéité dans la vie sexuelle essentielle ou importante,
• la satisfaction du partenaire sexuel essentielle ou importante
• et qui conseilleraient certainement ou probablement à leur partenaire ayant des problèmes d’érection de rechercher des traitements.
Elles sont moins nombreuses en France que dans l’ensemble de l’Europe (43%), où les variations sont importantes d’un pays à l’autre - Allemagne, 36% ; Espagne, 52% ; Italie, 42% ; Pologne, 58% et Royaume-Uni, 33% - et, a fortiori, qu’en Amérique Latine - 60%, dont 54% au Brésil, 62% au Mexique et 64% au Venezuela -. Parmi les autres pays couverts par l’étude, l’Australie compte 45% de Vitalsexuelles, la Corée 66%, L’Afrique du Sud, 45%, l’Arabie Saoudite, 60%, et la Turquie 30%.
Si l’on compare cette étude à celle réalisée un an auparavant par Bayer/Ipsos auprès de 8000 hommes de 18 ans et plus, on note qu’à l’inverse 60% des Français rentraient dans la catégorie des Vitalsexuels, soit un pourcentage bien plus élevé que celui des Allemands (40%), des Anglais (46%) des Espagnols (37%) ou des Italiens (35%).

A quoi attribuer cette réserve apparente des Françaises?
D’après Patrick Klein, Directeur général d’Ipsos Santé «les Françaises, contrairement à leurs partenaires masculins, semblent mal connaître les traitements existants contre la DE. Les plus de 40 ans sont plus nombreuses à penser que les problèmes d’érection sont avant tout un problème pour l’homme et qu’il suffit d’attendre que cela passe, contrairement à leurs voisines européennes ou aux femmes d’Amérique Latine qui ont un rôle plus proactif dans la résolution des problèmes de DE.» Pour Fabrice Barbu, responsable Marketing Urologie et Anti-Infectieux de Bayer HealthCare Pharma: «Cette nouvelle étude confirme le rôle moteur de la femme dans l’épanouissement du couple et permet de faire émerger de nouvelles attentes aux différentes étapes de la vie des partenaires. Elle souligne aussi le chemin qui reste à parcourir pour mieux informer les hommes et surtout leur partenaire féminine sur l’utilité et l’efficacité des traitements de la DE. Les programmes de formation que nous élaborons à l’intention des médecins généralistes vont dans le sens de l’amélioration de cette information.»