Aux États-Unis, où la fête d’Halloween est plus populaire que sur le Vieux Continent, plusieurs municipalités, comtés et États ont pris sous pression conservatrice des dispositions pour écarter des activités festives les personnes reconnues coupables de crimes ou délits sexuels. Quatre chercheurs ont examiné si cette disposition répond à un risque d’agression sexuelle sur enfant plus prononcé à cette occasion.
67.045 agressions sexuelles non familiales sur enfant de moins de 12 ans, commises entre 1997 et 2005, ont été passées en revue. La période d’Halloween ne montre aucune anomalie statistique compte tenu de la saison et de la période de la semaine considérées. Le principal risque concerne plutôt les accidents de la route. Avec un certain bon sens, les auteurs concluent qu’il n’est pas forcément utile de légiférer contre un problème imaginaire.
Référence : Chaffin M et al (2009), How safe are trick-or-treaters?, Sexual Abuse: A Journal of Research and Treatment, 21, 3, 363-374, doi : 10.1177/1079063209340143
67.045 agressions sexuelles non familiales sur enfant de moins de 12 ans, commises entre 1997 et 2005, ont été passées en revue. La période d’Halloween ne montre aucune anomalie statistique compte tenu de la saison et de la période de la semaine considérées. Le principal risque concerne plutôt les accidents de la route. Avec un certain bon sens, les auteurs concluent qu’il n’est pas forcément utile de légiférer contre un problème imaginaire.
Référence : Chaffin M et al (2009), How safe are trick-or-treaters?, Sexual Abuse: A Journal of Research and Treatment, 21, 3, 363-374, doi : 10.1177/1079063209340143
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