lundi 15 janvier 2001

Hommes et femmes ne l’entendent pas de la même manière

Les hommes ne se servent que de l’hémisphère gauche du cerveau lorsqu’ils écoutent tandis que les femmes emploient les deux, selon une étude de chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université d’Indiana. Les chercheurs ont présenté six minutes d’un film à un groupe d’hommes et de femmes.Ils ont constaté que leur compréhension du sujet était tout à fait similaire, mais l’imagerie par résonance magnétique (IRM) a en revanche démontré que l’information reçue par ces hommes et femmes n’était pas traitée de la même manière.
Ainsi, l’activité cérébrale masculine se concentrait dans le lobe temporal de l’hémisphère gauche, généralement associé aux fonctions d’écoute et de parole. Les femmes, quant à elles, se servent aussi du lobe temporal de l’hémisphère droit, utilisé notamment pour jouer de la musique et se situer dans l’espace. L’étude ne précise toutefois pas si les hommes écoutent plus ou moins que les femmes. «Leur façon d’écouter est différente, mais cela ne veut pas forcément dire que leurs performances sur ce plan soient différentes», a souligné l’un des auteurs, Michael Phillips.
En 1995, une autre étude réalisée par des professeurs de l’Université de Yale avait montré que les femmes se servent également des deux hémisphères en lisant ou en s’engageant dans d’autres tâches verbales, tandis que les hommes n’utilisent que le gauche. Le constat de cette différence pourrait aider à expliquer pourquoi les femmes parlent plus tôt, apprennent plus rapidement à lire et ont moins de problèmes d’apprentissage que les hommes.

dimanche 14 janvier 2001

Cancer des testicules et stérilité

Les hommes qui rencontrent des problèmes de stérilité sont plus susceptibles que les autres de développer un cancer des testicules, selon une étude danoise. Les chercheurs de l’Université de Copenhague, qui ont travaillé sous la responsabilité de Rune Jacobsen et d’Henrik Møller, ont étudié les cas de cancer et de stérilité entre 1963 et 1995 sur 32.442 hommes dont le sperme avait été préalablement analysé. Les résultats montrent que les hommes ayant des problèmes de stérilité avaient 1,6 fois plus de risques de développer un cancer des testicules que les autres. Les hommes dont le sperme est affecté par des anomalies ont en outre deux à trois fois plus de risques de développer un cancer de ce type.