Les gènes gay ont la côte en ce moment. En complément du travail récent de l’équipe d’’Andrea Camperio-Ciani que nous avions commenté ici, une nouvelle étude australo-américaine dirigée par Brendan P. Zietsch confirme le probable avantage hétérosexuel lié à certains gènes impliqués dans l’homosexualité. Les chercheurs ont ici examiné 4904 jumeaux homozygotes et hétérozygotes, auxquels ils ont fait remplir un questionnaire détaillé sur leurs attitudes et leurs comportements sexuels. Il en ressort que les femmes les plus masculines et les hommes les plus féminins ont une probabilité plus forte d’être homosexuel mais, lorsqu’ils sont hétérosexuels, ont un nombre moyen de partenaires plus élevé. De même, les frères ou sœurs hétérosexuels d’un jumeau / jumelle homosexuel(le) ont plus de partenaires que lorsque la paire est hétérosexuelle. L’analyse d’héritabilité suggère l’existence de gènes à « pléiotropie antagoniste » (effets divergents), qui favorisent tantôt l’homosexualité, tantôt l’hyper-hétérosexualité.
Référence :
Zietsch B.P. et al. (2008), Genetic factors predisposing to homosexuality may increase mating success in heterosexuals, Evol. Hum. Behav., online pub., doi:10.1016/j.evolhumbehav.2008.07.002
mercredi 20 août 2008
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