vendredi 10 mars 2000

Faire l’amour en résonance magnétique

Des couples faisant l’amour, ou plus exactement leurs appareils génitaux, ont pour la première fois été observés à l’aide d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM), par des médecins néerlandais, relate le British Medical Journal (BMJ). Huit couples et trois femmes ont accepté de participer à cette étude anatomique en direct organisée par l’équipe du Pr Willibrord Weijmar Schultz de l’Hôpital universitaire de Groningue (Pays-Bas). Dans les années soixante, les deux sexologues américains Masters et Johnson ont affirmé que l’utérus de la femme augmentait de volume pendant l’acte sexuel. L’étude a permis de démentir cette assertion. Les participants mâles ont parfois éprouvé des difficultés à maintenir une érection dans ces conditions, mais ces obstacles ont pu être surmontés à l’aide de Viagra. Pour les partenaires femmes, l’orgasme atteint n’a été que « superficiel », selon leurs descriptions. Les femmes ont de leur côté contribué à l’observation du plaisir féminin solitaire (stimulation du clitoris). Ces images de l’anatomie vivante humaine montrent qu’au cours d’un rapport dans la position du missionnaire, le pénis en entier prend la forme d’un boomerang (de sa racine interne à l’extrémité du gland). Les images n’ont pas mis en évidence la moindre structure suggérant l’existence chez la femme du fameux point G, ni d’un réservoir de fluide indicateur d’une éjaculation féminine.

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