samedi 28 novembre 2009

Sélection sexuelle des gènes ancestraux dans les populations latino-américaines

Les unions à visée reproductive ne se font pas au hasard dans les populations humaines, et les chercheurs se penchent de longue date sur les facteurs discriminants dans les choix du partenaire. Ce peut être l’âge, l’éducation, l’activité ou le niveau socio-économique, la taille, le poids, l’appartenance religieuse ou ethnique. On parla d’assortative mating (appariement assorti) quand des partenaires tendent à se sélectionner selon des traits partagés plutôt que dissemblables. Un groupe de chercheurs nors-américains, mexicains et portoricains a étudié les mariages au Mexique, à Porto-Rico et aux Etats-Unis, dans des zones à populations très mélangées dont les ancêtres sont d’origine africaine, européenne ou amérindienne. Ils ont utilisé 104 marqueurs génétiques ancestraux indiquant la provenance des individus. Il ressort de leur étude que les mariages actuels connaissent encore un biais de sélection en faveur de partenaires possédant les mêmes gènes ancestraux.

Référence : Risch N et al (2009), Ancestry-related assortative mating in Latino populations, Genome Biology, 10:R132, doi:10.1186/gb-2009-10-11-r132

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire