dimanche 24 janvier 2010

Point G : aucune héritabilité

Le débat sur l’existence du point G continue de faire rage parmi les spécialistes. Bien qu’une certaine proportion de femmes rapporte l’existence de cette zone très sensible de la paroi antérieure du vagin, il n’existe pas de consensus sur sa base anatomique et biochimique. Les chercheurs du laboratoire du Timothy Spector (Kings’College, Londres) ont entrepris d’examiner l’héritabilité de ce point G, c’est-à-dire l’existence d’une base héréditaire dans les différences entre individus rapportant ou non son existence. À cet effet, 1804 jumelles âgées de 22 à 83 ans ont été interrogées. 56 % d’entre elles ont affirmé avoir un point G, cette prévalence baissant avec l’âge. Mais aucune influence génétique n’a pu être isolée. Conclusion des chercheurs : « Une des raisons pour cette absence d’héritabilité est que les femmes diffèrent dans leur capacité à détecter leur propre point G. Néanmoins, nous postulons que la raison de ce manque de variation génétique – en contraste avec tous les autres traits anatomiques et physiologiques – est qu’il n’existe aucune base physique au point G ».

Références : Burri AV et al (2010), Genetic and environmental influences on self-reported G-spots in xomen: a twin study, J Sex Med, e-pub, doi : 10.1111/j.1743-6109.2009.01671.x

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire