Le caractère pathologique des paraphilies est cependant contesté pour nombre d’entre elles. Quoique fort minoritaires dans les pratiques, elles ne provoqueraient ni souffrance ni détresse particulière. Sans prétendre trancher, une équipe de chercheurs berlinois a étudié la présence des thématiques de paraphilies dans les motifs d’excitation de 367 hommes volontaires, âgés de 40 à 79 ans. Outre l’enquête sur leurs fantasmes, les sujets ont également et anonymement rempli deux autres questionnaires relatifs à leur santé et leur style de vie.
Résultats : 62,4 % des hommes ont rapporté une paraphilie comme motif d’excitation. Dans 1,7 % des cas seulement elle était associée à une détresse. Parmi les facteurs associés à la probabilité de développer (en fantasme ou en comportement) une paraphilie : le fait de vivre seul, de se masturber au moins une fois par semaine, d’avoir un faible score dans l’appréciation subjective de sa santé. Parmi les paraphilies, 8,5 % des hommes ont rapporté des fantasmes pédophiles, et 3,8 % une pratique.
Références : Ahlers CJ et al (2009), How unusual are the contents of paraphilias? Paraphilia-associated sexual arousal patterns in a community-based sample of men, J Sex Med, e-pub doi : 10.1111/j.1743-6109.2009.01597.x
un fantasme n'est pas une paraphilie !!!
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