Cette observation renforce une des hypothèses sur l’apparition et le maintien de l’homosexualité dans les sociétés humaines. Du point de vue de l’évolution, un comportement sexuel minimisant ou annulant la descendance devrait disparaître rapidement, si ce comportement possède lui-même une base génétique. Or tel n’est pas le cas de l’homosexualité, qui semble en partie dirigée par les gènes et pour autant persistante dans l’évolution humaine. Mais la sélection de parentèle prédit que l’aide à la survie de descendants indirects (cousins, neveux) peut aboutir au même résultat qu’une descendance directe, c’est-à-dire contribuer globalement à la fitness génétique d’une lignée apparentée.
Référence : Vasey PL, P VanderLaan (2010), An adaptive cognitive dissociation between willingness to help kin and nonkin in Samoan Fa'afafine, Psychological Science, e-pub, doi : 10.1177/0956797609359623
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