la pilule abortive, la RU-486, ou mifépristone, aurait un effet protecteur sur les cellules nerveuses et soigner des maladies du cerveau.
Le travail des chercheurs montre que, chez les souris et les rats, l’hormone synthétique RU-486, a une activité protectrice sur des cellules nerveuses et permet de multiplier par seize la survie de ces cellules. « Le mécanisme d’action de ce puissant effet protecteur de la mifépristone reste cependant à élucider et n’est pas lié à une activité anti-oxydante », indiquent les chercheurs, qui ont testé divers agents anti-oxydants tels que la vitamine E, le gluthation ou la N-acétyl-cystéine, sans obtenir pareille protection contre la mort des cellules nerveuses mises en culture en laboratoire. Les travaux ont porté sur des cellules de Purkinje provenant du cervelet (partie du cerveau qui intervient dans l’équilibre et la coordination des mouvements), prélevées sur des rongeurs mutants souffrant d’une maladie neurodégnérative de la coordination des mouvements, une ataxie cérébelleuse mortelle, apparentée à l’ataxie neurodégénérative héréditaire humaine.
En octobre 2002, avec des collègues psychiatres et de l’Université de Standford (Californie), le Pr Baulieu avait montré, dans une étude effectuée sur une trentaine de patients et publiée dans la revue américaine Biological Psychiatry, que la pilule abortive, grâce à son action anti-cortisol (corticoïde naturel produit par l’être humain), pouvait venir au secours de patients atteints de dépression psychotique lors de poussées de la maladie qui conduisent souvent au suicide.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire