Un cinquième de ces grossesses intempestives sont survenues chez des femmes prenant la pilule et un dixième parmi celles qui utilisaient un stérilet. Ces deux méthodes, rappellent les auteurs, sont pourtant celles qui connaissent le taux d’échec le plus bas. Un huitième des femmes tombées enceintes faisaient porter des préservatifs à leurs partenaires et un cinquième employait des méthodes « naturelles », retrait du partenaire ou absence de rapports sexuels durant les périodes de fertilité du cycle. Un tiers de ces grossesses non désirées sont survenues chez des femmes n’utilisant pas de contraceptifs. La moitié des grossesses non désirées se sont terminées par des avortements. L’étude a porté sur 1.034 femmes ayant subi un avortement ou dont la dernière grossesse était non désirée et sur 1.829 femmes prises au hasard dans un échantillon représentatif de 14.704 foyers. Selon le Dr Bajos, le mauvais usage des contraceptifs est la principale raison donnée pour expliquer les grossesses non désirées. 60 % des femmes expliquent avoir oublié leur pilule une ou plusieurs fois. 18 % invoquent une maladie ou la prise de médicaments supposés avoir un effet adverse et cinq pour cent déclarent « ne pas savoir » ou « ne pas avoir d’explication ».
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire