Le nombre d’IVG, qui avait reculé de 1990 à 1995, est en légère augmentation depuis 1996, malgré la diminution depuis cette date du nombre de femmes âgées de 15 à 49 ans. Près de 90 % des femmes ayant eu recours à l’IVG en 2001 avaient entre 18 et 39 ans. A ces âges, une femme sur 51 est concernée, contre une sur 110 chez les mineures et une sur 335 chez les quadragénaires.
Alors que le taux de recours à l’IVG chez les femmes de 18 à 39 ans a diminué de 1990 à 1995 pour remonter ensuite, la tendance est à la baisse depuis 1990 chez les femmes de plus de 40 ans et plus et à la hausse chez les mineures. Depuis 1990, souligne la DREES, 8.000 à 10.000 de celles-ci pratiquent une IVG chaque année.
Les recours à l’IVG sont plus fréquents dans le sud de la France, en Ile-de-France ainsi que dans les départements d’outre-mer. En 2001, plus de 17 femmes sur 1.000 ont été ainsi concernées en Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et Corse, contre moins de 10 en Pays-de-Loire et Basse-Normandie, observe la DREES, qui estime que ces écarts sont «vraisemblablement le fruit des différences régionales de comportement relatives à la sexualité, à la contraception et au désir d’enfant».
Alors que le secteur public regroupe moins de 60 % des lits d’obstétrique, deux tiers des IVG ont lieu à l’hôpital public, part qui a tendance à s’accroître. Désormais, près de 30 % des IVG sont pratiquées par mode médicamenteux, soit deux fois plus qu’en 1990.
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